La patate fait peau neuve : un marché en pleine ébullition

La gastronomie française connaît une véritable métamorphose, et elle commence dans nos assiettes avec un ingrédient des plus surprenants : la pomme de terre. Autrefois considérée comme le « plat du pauvre », la patate fait aujourd’hui peau neuve et s’impose comme un produit tendance aux multiples facettes.

Fini le temps où l’on se contentait d’un simple filet à 1 euro le kilo. Le rayon pommes de terre s’est transformé en un véritable festival de variétés, avec des prix oscillant entre 1 et 8 euros le kilo. Comment expliquer une telle disparité ? La réponse se trouve dans la stratégie marketing astucieuse de la filière.

Des appellations alléchantes comme « spécial raclette », « vapeur » ou « sautées » ont ouvert la voie à une nouvelle ère : celle des pommes de terre de marque. La Princesse Amandine, l’Oziris ou la Pompadour sont devenues les nouvelles stars de nos cuisines. Mais attention, cette royauté a un prix : les agriculteurs doivent payer des royalties pour produire ces variétés sous licence.

L’innovation ne s’arrête pas là. Le dernier né de cette révolution est le sachet micro-ondable, offrant des pommes de terre calibrées, lavées et prêtes à consommer. Une praticité qui soulève des questions : comment sont-elles sélectionnées ? Et surtout, justifient-elles leur prix plus élevé ?

 

 

Date de diffusion : 15/09/2024

Capital-M6 – 30 min

Un sujet de Marion Cieutat